B500

Voitures
Chemins de fer du Sud de la France série B500
Voitures Chemins de fer du Sud de la France série B500
Ces voitures de 2ème classe à bogies et caisse en bois font partie d’une commande de huit unités passée en 1891 par la Compagnie des Chemins de fer du Sud de la France (SF), en prévision de l’ouverture des lignes Nice – Puget-Théniers et Nice – Grasse. Elles sont livrées en 1892 par les Ets. Desouches & David à Pantin, alors en Seine-et-Oise.

Lors de la première guerre mondiale, certains véhicules de la compagnie du Sud sont réquisitionnés par les autorités militaires pour être mis à la disposition de voies ferrées travaillant pour le compte de la défense nationale. Les B 74 et 75 sont expédiées le 13 juin 1915 aux Chemins de fer de la Camargue (CC) à Arles pour transporter les ouvriers de la poudrerie de Salin-de Giraud. La B 74 est ensuite déplacée le 7 mars 1916 à Bar-le-Duc sur le Chemin de fer Meusien pour participer au transport des militaires vers le front de Verdun, aux côtés de la B 77 qui se trouve déjà dans la Meuse depuis le 31 décembre 1915. Démobilisées à la fin des hostilités, les trois voitures sont restituées par l'Armée en 1919 : la B 77 le 7 avril, la B 74 le 12 avril et la B 75 le 25 octobre, mais elles nécessitent d’importantes réparations et ne pourront être remises en service qu'en 1921.

Lorsque la Compagnie des Chemins de fer de la Provence (CP) prend le relais de l'ancienne compagnie du Sud en 1925, les B 74, 75 et 77 sont renumérotées respectivement B 505, 506 et 508. Après la disparition de la traction vapeur au lendemain de la seconde guerre mondiale, elles échappent toutes les trois à la démolition. La B 505 devient un atelier itinérant pour les équipes d’entretien de la voie et des bâtiments, la 508 un dortoir-réfectoire pour ces mêmes équipes et la 506 est vendue en 1972 au Chemin de Fer du Vivarais (CFV), ligne Tournon – Lamastre en Ardèche.

Dès la création du Train des Pignes à vapeur, les B 505 et 508 sont cédées au GECP en juin 1979. La seconde peut être remise en service dès 1980, mais la caisse de la première est trop détériorée et sera entièrement reconstruite de 1982 à 1990. Comme leurs sièges d’origine ont disparu, les deux voitures sont équipées de banquettes en bois provenant des anciennes rames Sprague du métro parisien. Dernier élément manquant, la B 506 est rachetée au Chemin de Fer du Vivarais et revient en Provence le 19 mars 2013. Elle nécessitera de gros travaux de restauration avant de reprendre du service.  

Ces voitures de 2ème classe à bogies et caisse en bois font partie d’une commande de huit unités passée en 1891 par la Compagnie des Chemins de fer du Sud de la France (SF), en prévision de l’ouverture des lignes Nice – Puget-Théniers et Nice – Grasse. Elles sont livrées en 1892 par les Ets. Desouches & David à Pantin, alors en Seine-et-Oise.

Lors de la première guerre mondiale, certains véhicules de la compagnie du Sud sont réquisitionnés par les autorités militaires pour être mis à la disposition de voies ferrées travaillant pour le compte de la défense nationale. Les B 74 et 75 sont expédiées le 13 juin 1915 aux Chemins de fer de la Camargue (CC) à Arles pour transporter les ouvriers de la poudrerie de Salin-de Giraud. La B 74 est ensuite déplacée le 7 mars 1916 à Bar-le-Duc sur le Chemin de fer Meusien pour participer au transport des militaires vers le front de Verdun, aux côtés de la B 77 qui se trouve déjà dans la Meuse depuis le 31 décembre 1915. Démobilisées à la fin des hostilités, les trois voitures sont restituées par l'Armée en 1919 : la B 77 le 7 avril, la B 74 le 12 avril et la B 75 le 25 octobre, mais elles nécessitent d’importantes réparations et ne pourront être remises en service qu'en 1921.

Lorsque la Compagnie des Chemins de fer de la Provence (CP) prend le relais de l'ancienne compagnie du Sud en 1925, les B 74, 75 et 77 sont renumérotées respectivement B 505, 506 et 508. Après la disparition de la traction vapeur au lendemain de la seconde guerre mondiale, elles échappent toutes les trois à la démolition. La B 505 devient un atelier itinérant pour les équipes d’entretien de la voie et des bâtiments, la 508 un dortoir-réfectoire pour ces mêmes équipes et la 506 est vendue en 1972 au Chemin de Fer du Vivarais (CFV), ligne Tournon – Lamastre en Ardèche.

Dès la création du Train des Pignes à vapeur, les B 505 et 508 sont cédées au GECP en juin 1979. La seconde peut être remise en service dès 1980, mais la caisse de la première est trop détériorée et sera entièrement reconstruite de 1982 à 1990. Comme leurs sièges d’origine ont disparu, les deux voitures sont équipées de banquettes en bois provenant des anciennes rames Sprague du métro parisien. Dernier élément manquant, la B 506 est rachetée au Chemin de Fer du Vivarais et revient en Provence le 19 mars 2013. Elle nécessitera de gros travaux de restauration avant de reprendre du service.   

Principales caractéristiques
Numéros B 505, 506, 508
Constructeur Desouches & David
Date de construction 1892
Longueur totale 12,300 m
Diamètre des roues 0,650 m
Capacité en places assises B 505 : 52 – B 506 : 56 – B 508 : 54
Tare / Masse totale en charge 10,5 / 14,2 t
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